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prochaine journée d’étude le 26 mai 2018 publié le 3 mai 2018 par emmanuel dumas la prochaine journée d’étude aura lieu le 26 mai 2018 à l’enva (amphithéâtre d’anatomie) à partir de 11h00 (programme ci-après) sfhmsv – programme journée du 26 mai 2018 publié dans les journées d'étude | laisser un commentaire les vétérinaires français et la tuberculose bovine 1800-1918 publié le 10 février 2018 par emmanuel dumas vallat françois, docteur vétérinaire, docteur en histoire 10 rue jean pigeon, 94220 charenton-le-pont francoisvallat@hotmail.com dès 1865, le vétérinaire a. chauveau soutient par ses expérimentations les preuves avancées par villemin de la transmission de la tuberculose. à compter de 1873, le danger des viandes d’animaux tuberculeux fait l’objet de polémiques jusqu’à ce que le décret de 1888 légalise la saisie raisonnée. sans qu’aucun règlement ne l’impose, la tuberculination diagnostique se répand dans le commerce des bovins dans les années 1890. en 1901, koch nie la contagiosité du bacille bovin à l’égard du bœuf, mais n’est pas suivi par les vétérinaires français qu’intéresse davantage le vaccin proposé la même année par von behring, procédé dont la légitimité sera mise en doute. quant à la police sanitaire de la maladie instaurée en 1888, elle aura, faute de moyens, trop peu d’effets. le travail législatif qui tentera d’en améliorer les résultats compliquera les transactions de bovins sans diminuer l’infection du cheptel. lire l’article complet : vétérinaires français et tuberculose bovine – f. vallat référence : bull.soc.fr.hist.méd.sci.vét., 2016, 16 : 69-100 publié dans bovins , bulletin 2016 , maladies contagieuses et vaccination , moderne , services vétérinaires | marqué avec bovin , inspection des viandes , lait , police sanitaire , tuberculose , xixe siècle | laisser un commentaire sérothérapie et grande guerre publié le 10 février 2018 par emmanuel dumas schwartz maxime, directeur général honoraire et professeur honoraire de l’institut pasteur, directeur de recherche honoraire au cnrs institut pasteur, 25 rue du docteur roux, 75015 paris maxime.schwartz@pasteur.fr la sérothérapie a représenté une étape majeure dans la lutte contre les maladies infectieuses. médecins et vétérinaires ont collaboré de façon permanente, tant dans la mise au point de ce nouvel acte thérapeutique dans les années 1890, que dans sa mise œuvre, notamment pendant la grande guerre. la sérothérapie a vu le jour grâce aux travaux menés en parallèle sur la diphtérie par l’équipe d’émile roux à l’institut pasteur et celle d’emil behring dans le laboratoire de robert koch à berlin. elle a consisté à immuniser des chevaux avec de la toxine diphtérique partiellement inactivée et à utiliser ensuite le sérum de ces chevaux, qui contient de l’antitoxine (c’est la découverte des anticorps) pour traiter des enfants atteints de diphtérie. appliquée à la prévention du tétanos après des blessures profondes, la sérothérapie a sauvé des millions de vie pendant la grande guerre. elle a également été utilisée dans le traitement ou la prévention d’autres maladies infectieuses, comme la peste, la dysenterie ou la gangrène, et dans la protection contre les toxines de venins de serpents. elle a débouché sur la mise au point de certains des vaccins les plus utilisés dans le monde comme ceux contre la diphtérie et le tétanos. la sérothérapie, qui pouvait avoir de graves effets secondaires, a été supplantée par les antibiotiques. elle revient pourtant sur le devant de la scène avec l’utilisation d’anticorps monoclonaux, pour le traitement d’affections très diverses. lire l’article complet : sérothérapie et grande guerre – maxime schwarz référence : bull.soc.fr.hist.méd.sci.vét., 2016, 16 : 9-15 publié dans cheval , homme et animal , médecine , militaire , moderne | marqué avec 1914 , 1918 , armée , laboratoire , pasteur , première guerre mondiale | laisser un commentaire les mutilations des animaux domestiques en france du xve au xixe siècle publié le 10 février 2018 par emmanuel dumas bordes lilas, docteur vétérinaire 16 rue des pivoines, 92160 antony lilas.bordes@gmail.com nos animaux domestiques sont depuis longtemps l’objet de chirurgies mutilantes, à visée thérapeutique, esthétique ou de convenance. du xve au xixe siècle, hippiatres et maréchaux pratiquent sur le cheval de nombreuses mutilations censées le guérir de ses maladies et le rendre le plus beau et le plus agréable à l’emploi. ces mutilations ont presque toutes disparu au xxe siècle, mais la caudectomie a longtemps persisté chez les races de trait. les mutilations de convenance auxquelles les carnivores domestiques étaient se sont maintenues, pour certaines, jusqu’à nos jours : la stérilisation, l’otectomie, et la caudectomie, hormis celles prétendues comme efficaces contre la rage. les bovins, ovins, caprins, porcins, oiseaux, poissons d’élevage, subissaient et subissent toujours des mutilations de convenance, visant à améliorer leur productivité et leur manipulation, notamment la stérilisation, l’écornage et, chez les oiseaux, l’éjointage. les poissons eux-mêmes étaient castrés pour l’engraissement. l’élevage intensif du xxe siècle a amplifié ces pratiques. le point de vue de la société et des vétérinaires sur ces mutilations a évolué vers une meilleure prise en compte du bien-être animal. de nombreuses mutilations restent cependant pratiquées de nos jours sur nos animaux domestiques, essentiellement pour des raisons de convenance. lire l’article complet : mutilations des animaux domestiques en france xve-xixe siècle- l. bordes référence : bull.soc.fr.hist.méd.sci.vét., 2016, 16 : 169-197 publié dans bulletin 2016 , cheval , chiens et chats , chirurgie , homme et animal , moderne , renaissance , zootechnie | marqué avec caudectomie , cheval , chien , chirurgie vétérinaire , mutilation , otectomie , protection animale | laisser un commentaire histoire de l’association des anciens élèves et des amis de l’école d’alfort (aaeaea) publié le 10 février 2018 par emmanuel dumas toma bernard, directeur honoraire de l’école nationale vétérinaire d’alfort bernard.toma@vet-alfort.fr mialot jean-paul, directeur honoraire de l’école nationale vétérinaire d’alfort mialot.jeanpaul@sfr.fr à l’occasion du 250 e anniversaire de la création de l’école d’alfort (1766) sur son site actuel, ce texte rappelle les grandes étapes du développement et les activités de l’association de ses anciens élèves. créée en 1893, l’association amicale des anciens élèves de l’école d’alfort a été élargie, en 1926, aux « amis » de l’école d’alfort, sous forme d’une association de type loi de 1901, et a obtenu, en 1931, la reconnaissance d’utilité publique. cet historique montre la diversification progressive des activités de l’association et la transformation de ses objectifs passant, au cours des décennies, de joyeuses « retrouvailles » (banquet annuel, bal annuel…) à des actions en faveur des étudiants (bourses, prêts, mise à disposition de moyens…) et/ou en faveur du patrimoine